Y A-T-IL DES ALTERNATIVES POSSIBLES AU VOTE ET À LA SIMPLE ABSTENTION ?

Rencontre le jeudi 29 Mars, 18h30.

Pour tenter d’y répondre, nous proposons de développer et débattre les points suivants :

1) Que sont les élections, si ce n’est la forme organisée que propose l’état aux gens afin que ceux-ci le reconnaisse comme le seul lieu politique possible et envisageable ?

Le parlementarisme et le vote servant, en dernier ressort et quelque soit le résultat des scrutins, de légitimation de l’état et de sa politique (par exemple, toutes les guerres de Hollande sont présentées comme légitimes car il a été élu).

2) L’abstention, à soit seule, n’est le signe que du désintérêt (justifié) d’un certain nombre de gens vis à vis du personnel politique, mais ne fait que confirmer, par la « bouderie », que le seul lieu politique possible reste l’état ; l’abstention, sans rien faire d’autre, ne déligitime en rien la politique de l’état, elle ne permet aucune prise de position, aucune transformation du réel de la vie des gens.

« S’abstenir » ou « voter » sans rien affirmer par soi-même, sans rien présenter avec d’autres, de ce qu’on veut pour tous, sont en dernier ressort des démarches identiques d’allégeance à la politique étatique.

3) Ce qui peut faire la différence, c’est le travail fait ou à faire, qui parte d’affirmations et de tentatives pour que, par exemple, le respect et la dignité de chacun soient effectifs, pour gagner que chaque vie compte et qu’un habitant = un habitant. Ces points se donnent en situation, à partir de ce qui y est pensé par des gens eux-même.

C’est ce que nous appelons une capacité politique des gens, à distance de l’état.

C’est une alternative possible au vote et à la simple abstention. Débattons-en.

Rencontre le jeudi 29 Mars, 18h30.

Rue du Lieutenant Colonel Pelissier, Métro Capitole, Toulouse Espace DURANTI, salle au 3° étage Entrée libre

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