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PARTICIPEZ AUX JOURNEES DU PAYS POUR TOUS !
mardi 18 mai 2010

• Jeudi 10 juin, à 18h : Réunion publique à la Maison de quatier de Bagatelle

• Vendredi 11 juin, à 10h : rendez-vous au marché de La Faourette pour une intervention publique

• Samedi 12 Juin à 15h, Manifestation, place du Capitole, pour le pays pour tous, contre les lois d’exception, et en particulier pour l’abrogation du CESEDA.

Un pays se fait avec les gens qui y vivent, comme ils sont :

Chacun compte, et l’état doit respecter chacun

quel que soit sa nationalité, sa couleur, son âge, sa religion ou son absence de religion.

1. Nous sommes égaux : Les sans-papiers, les gens des quartiers populaires ne sont pas des ennemis, ne sont pas des inférieurs.

L’état cherche toujours à diviser les gens du pays, à monter les uns contre les autres, à mettre des étiquettes Il trie les gens à l’infini, en donnant des droits aux uns et pas aux autres. Il donne tout pouvoir à son administration pour décider de qui « mérite » d’être compté et de qui ne « vaut rien ».

Il crée un pays de ségrégation, avec des droits différents selon la naissance, le rang social, le quartier où on habite, et la façon dont on se comporte : il y avait déjà toute la propagande sur "les bons" étrangers, " respectueux des valeurs de la république" (qu’il ne définit jamais) et les autres, les "mauvais", dont les ouvriers sans-papiers font partie, et qu’il persécute avec acharnement. Il y a maintenant les "bons" et les "mauvais" français, ceux qui ne se comportent pas comme l’état dit qu’il faut se comporter. Et il appelle les "bons" à se méfier des "mauvais", à l’aider à les traquer, à s’en débarrasser !

Eh bien nous, ouvrièr(e)s sans-papiers et habitants des quartiers populaires, nous disons : ni "bons français", ni "bons étrangers", nous vivons ici, nous y travaillons, nous y étudions : Nous construisons la France, avec vous.

Ceux qui nuisent au pays, ce n’est pas nous, les ouvriers étrangers et nos familles, avec ou sans-papiers, ce n’est pas nous, les pauvres, blancs ou pas, habitants des quartiers populaires. Les véritables étrangers au pays, à sa devise « liberté, égalité, fraternité » et à sa réalité c’est le gouvernement et tous ceux qui soutiennent sa politique de partition et de persécution.

2. La réalité c’est la vie des gens tels qu’ils sont, et pas ce qu’en dit le gouvernement.

Le gouvernement veut toujours nous mettre dans les cases, il nous provoque sans cesse pour pouvoir nous coller des identités sur le dos, nous empêcher d’exister, de nous rejoindre. Mais on n’est pas obligé de penser comme l’état. Il suffit d’ouvrir les yeux, de réfléchir un peu : les gens sont différents, et alors ? Pour ça ils ne seraient pas égaux ? La propagande de l’état nous présente un mensonge, il rend sans cesse les gens coupables de ce qui leur arrive : le chômage, le refus des droits, la pauvreté, la persécution.... Il faudrait sans cesse s’excuser des choix qu’on fait ou des situations qu’on subit : la religion, la façon dont on s’habille, dont on mange... c’est des choix personnels, l’état n’a rien à y décider. Le réel, c’est les gens, leur vie, c’est ça qui est important, et qui doit compter.

3. On peut faire face et se battre pour un pays pour tous, pour l’égalité et le respect de chacun : c’est possible, nous le faisons

• Il faut partir du réel des gens, de leur vie, et non de la politique étatique,

• Oser affirmer et pratiquer qu’on est différent, mais égaux :

• Se rencontrer, s’organiser pour les droits pour tous, contre les lois d’exception (comme le CESEDA et ses prochaines modifications), qui sortent du droit une partie des gens du pays, et qui installent le principe de l’inégalité à la place du principe de l’égalité.

  • LE PAYS, C’EST TOUS CEUX QUI Y VIVENT.
  • IL FAUT L’EGALITE, IL FAUT LE RESPECT, IL FAUT LES DROITS POUR TOUS !
  • ABROGATION DU CESEDA ET DE TOUTES LES LOIS D’EXCEPTION

Si vous souhaitez nous rencontrer pour participer à la préparation de ces journées : Tél 06-13-06-94-62 ; mail : ouvriersgensdici@free.fr ;

Le Rassemblement des ouvriers sans-papiers, gens d’ici, et leurs amis

Les Collectifs pour une politique de paix et d’amitié entre les habitants du pays

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