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Appel à participer à une Assemblée du pays pour tous
Samedi 27 février, à 15h00, dans les locaux de TO7, 4bis cheminement Cambert (métro Reynerie)
samedi 13 février 2010

1°) Suite à la réunion publique du 23 janvier, nous avons décidé de mener un travail pour que l’Etat reconnaisse que la France est le pays de tous ceux qui sont là, de tous ceux qui y vivent et y travaillent. Pour cela, nous appelons ceux qui sont convaincus :

  • que les droits doivent être pour tous,
  • que chacun doit être respecté et reconnu,
  • qu’il faut de la justice et de l’égalité, à se retrouver pour faire ce travail ensemble.

"Le pays pour tous" , c’est un chemin possible pour exister ensemble, dans notre diversité, face à la politique de guerre du gouvernement. C’est une condition pour l’égalité et le respect.

2°) Nous avons dégagé pour l’instant 4 points à partir desquels se joue la réalité du pays nouveau. Selon qu’ils avancent dans un sens ou dans l’autre, un type de pays différent se met en place :

  1. la loi Ceseda qui traite les gens de nationalités étrangères en France comme des habitants de seconde zone : droits soumis à conditions, ou pas de droits du tout, contrôles policiers et persécution quotidienne (rafles, expulsions..) pour les sans-papiers. Cette loi d’exception présente la persécution policière de certains comme normale et nécessaire et y habitue tout un chacun. Elle habitue aussi à l’idée que les droits ne sont plus pour tous, que l’état peut les enlever, et choisir à qui les donner.
  2. la loi de rétention de sûreté contre les malades mentaux : avec cette loi le gouvernement a décidé qu’il n’était plus nécessaire de soigner, qu’il s’agissait seulement de punir, de condamner et d’enfermer à vie. Par cette loi, il signifie que certains malades ne « méritent » pas d’être soignés, qu’ils sont « en trop », hors de tout droit. L’état seul peut décider de leur sort.
  3. La fin de l’école pour tous : L’état considère certains enfants comme inéducables, à enfermer. Il trie les autres en sélectionnant ceux qui iront dans les écoles de « l’élite » il spécialise et classe les établissements scolaires, abandonne la carte scolaire, soutient l’école privée : l’état sacrifie la jeunesse du pays et spécialement la jeunesse populaire. Pas d’avenir pour ceux dont les parents ne pourront pas payer ou qui ne seront pas dans la norme.
  4. Mise en place d’une politique de ségrégation dans le pays, avec comme cible les habitants des quartiers populaires. C’est un cercle infernal qui est proposé : misère/police/ségrégation, où les gens sont mis à l’écart, méprisés et non respectés par l’Etat.

3°) Si des gens sont considérés aujourd’hui comme des "invisibles", des "indésirables" (pauvres des quartiers populaires, ouvriers étrangers, malades mentaux…) c’est parce que certains ne veulent pas les voir et pensent comme l’Etat. Mais personne n’est obligé de penser comme l’Etat ! A cet "état sans peuple", qui ne veut pas nous voir, qui ne nous compte pas, nous disons : le pays c’est nous tous, nous sommes là, nous existons, nous le montrons à tous, et vous devez tenir compte de nous, de notre volonté.

4°) Sur tous ces points, nous devons arriver à créer un rapport incontournable pour l’Etat à ce que veulent les gens, quand ils parlent pour tous.

  • Nous pouvons interpeller l’Etat sur sa politique, ses pratiques. Il faut faire cesser le double langage : quand l’état ne reconnaît pas leurs droits aux ouvriers qui travaillent, cela ne s’appelle pas de la justice mais de l’injustice et de la persécution ; quand le seul rapport à la jeunesse, c’est la police et la sélection, cela ne s’appelle pas de l’intégration mais du mépris et de l’abandon ; quand on traite séparément et inégalitairement des parties de la population, cela ne s’appelle l’égalité mais la ségrégation…Nous savons, pour l’avoir pratiqué, qu’interpeller ainsi l’état à partir de principes pour tous l’oblige à modifier ses pratiques. Il faut gagner l’abrogation des lois d’exception, faire cesser la ségrégation, imposer les droits pour tous : chacun doit être respecté et reconnu pour ce qu’il est.
  • Nous pouvons cibler ce que nous voulons de l’Etat , et comment nous allons juger ce qu’il fait (des choses se font déjà sur la question des droits des ouvriers, de l’école, des pratiques de la police…)
  • L’Etat doit se soumettre à des principes pour tous, encore faut-il que des gens s’organisent pour les faire vivre : c’est pour cela que nous proposons à chacun de se retrouver dans des Assemblées comme celle que nous organisons le 27 février. Des propositions précises y seront mises en débat, point par point, pour faire avancer "le pays pour tous". Des initiatives sur la ville sont à définir ensemble, pour qu’au mois de Mai nous puissions faire état publiquement de l’avancée de ce travail.

Le Rassemblement des ouvriers sans-papiers, gens d’ici, et leurs amis

Les Collectifs pour une politique de paix et d’amitié entre les habitants du pays

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